Ma consultation Souffrance et Travail


Psychologue du travail et psychanalyste, titulaire du certificat de spécialisation en psychopathologie du travail, je développe, dans le cadre de mon cabinet créé en 2007 en Seine-et-Marne (77), un exercice clinique libéral tourné vers le sujet.

Membre du réseau national des consultations spécialisées Souffrance et Travail (http://www.souffrance-et-travail.com), ma pratique est centrée sur les problématiques du lien santé et travail. Je suis à l’écoute de ce qui peut relever de l’organisation du travail comme du sujet, travail et personnalité s’énoncent en un même lieu.

En cabinet ou en entreprise, l’objet de mes consultations est d’apporter un soutien psychologique au salarié qui le demande. L’écoute de difficultés qui ne peuvent être exprimées à d’autres et un travail commun d’analyse du dysfonctionnement vécu favorisent la compréhension de la situation et de sa signification au regard des valeurs du salarié.
 
Le sens que je donne à mon travail est d’aider les salariés à rester en capacité de travailler, ou à restaurer leurs possibilités d’agir par eux-mêmes et au travers de l’organisation de travail sur la situation de travail.
 
Les patients prennent contact directement, par démarche personnelle ou informés de la consultation :
- par les médecins généralistes ou spécialistes,
- par les médecins du travail, par les médecins conseil,
- par un DRH, IRP, inspecteur du travail, avocat.

Sur rendez-vous : Entretien clinique d’une heure, confidentiel, mené dans le respect du code de déontologie des psychologues.
Le patient est reçu par la psychologue du travail qui par une écoute bienveillante l’aide à mettre en mots ce qu’il a subi, à retrouver du sens aux événements en replaçant le travail au centre de la problématique.

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Une consultation Souffrance et Travail : qu’est ce que c’est ?

« La souffrance au travail surgit quant le sujet se heurte à des obstacles insurmontables après avoir épuisé toutes ses ressources pour améliorer la situation réelle de son travail. » Marie Pezé, créatrice du réseau des consultations Souffrance et Travail.

Une consultation Souffrance et Travail prend en charge la souffrance psychique, et par des entretiens à visée clinique, aide le salarié à mettre en mots le traumatisme subi dans son activité professionnelle, à exprimer ses troubles psychopathologiques, et à retrouver du sens aux événements en replaçant le travail au centre de la problématique afin de restaurer santé, confiance en soi, et capacité d’agir par soi-même.

Psychologue du travail, titulaire du Certificat de spécialisation en psychopathologie du travail créé au Cnam par Marie Pezé et Christophe Dejours, c’est en référence à ma pratique et à cet enseignement que j’avance la définition suivante : une consultation Souffrance et Travail offre une prise en charge psychothérapeutique en un lieu où un praticien, formé à la psychologie du travail, reçoit en entretiens un salarié atteint dans sa santé, tant psychique que physique, du fait de l’exercice de son métier.

Une prise en charge psychothérapeutique : qui peut consister en un soutien psychothérapique centré sur l’analyse de la situation de travail et/ou une psychothérapie d’orientation analytique.

Un lieu aux formes variées, privé ou public : hôpital, institution, association, cabinet, centre de santé….

Un praticien : docteur en psychologie, psychologue clinicien, psychologue du travail, psychanalyste, psychosociologue, médecin du travail… A partir d’une approche théorique commune : psychopathologie du travail, psychodynamique, psychanalyse et médecine du travail, la méthodologie de la consultation sera colorée par la formation initiale du thérapeute qui inscrit sa pratique singulière dans un réseau de consultations.

Une formation en psychologie du travail, à la clinique du travail, au droit social, et plus spécialement à la psychopathologie du travail. Une consultation Souffrance et Travail s’appuie sur la théorie de la centralité du travail dans la construction identitaire du sujet.

Des entretiens thérapeutiques, individuels, confidentiels, à niveaux multiples : écoute du sujet, de sa parole, de son récit, de sa structure psychique, du mode d’organisation du travail vécu, de ses valeurs, de son mode de décompensation.

Un salarié : tous niveaux hiérarchiques confondus, dans la pluralité des métiers existants, uni à son entreprise par un contrat de travail impliquant un lien de subordination juridique.

Une atteinte à la santé tant psychique que physique : une dégradation psychique s’accompagne de signes physiques : anxiété, troubles du sommeil, retrait social, difficultés relationnelles jusque dans la sphère familiale, développement d’addictions, sans oublier la fatigue qui peut être le signe précurseur d’une dépression.

L’exercice d’un métier ne se vit jamais seul : il est réalisé avec des collègues, une hiérarchie, des clients, des techniques de travail, des objectifs, des performances, des évaluations, et s’accompagne de la mouvance constante de ces éléments et de la nécessité de s’y adapter.

L’ensemble de ces composantes génèrent des formes multiples de consultations Souffrance et Travail même si les acteurs de ce champ professionnel sont unis en une éthique et des règles de métier partagées. Cette présentation nécessiterait de nombreux développements, théoriques et cliniques, pour commencer à en restituer la réalité. Pour s’en approcher, ouvrez la porte de la consultation de Marie Pezé en lisant le journal qu’elle a tenu de 1997 à 2008 (1).

Valérie Tarrou

1) Pezé, M. « Ils ne mouraient pas tous mais tous étaient frappés ». Paris : Pearson.